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Du côté de la Vôge
(montage réalisé "grâce" aux photos de VosgesMatin)
> Jean-Marc Thiétry, et son fils Alexandre reçoivent l'insigne de Porte-Drapeau à Grandrupt-de-Bains.
> Les jeunes sapeurs-pompiers de la Vôge ont entonné le Chant des partisans à La Vôge-les-Bains.
« C’est samedi en fin d’après-midi qu’a été célébrée la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la Déportation, au Mémorial du Maquis, en présence de Véronique Marcot, vice-présidence du Conseil départemental, de Michel Fournier, vice-président de la communauté d’agglomération d’Épinal et d’élus des deux cantons de Darney et du Val-d’Ajol.En préambule à la cérémonie, André Boban, président de l’amicale du Maquis de Grandrupt, a remis l’insigne de porte-drapeau à deux membres de l’association : à Jean-Marc Thiétry, pour quinze années de présence, et à son fils Alexandre, qui a pris sa suite pour trois années. Alexandre Thiétry vient d’embrasser la carrière militaire, au titre de l’armée de Terre.Après l’appel des morts en mémoire des 120 maquisards morts en déportation ou fusillés par les nazis, et dont les noms sont gravés à jamais sur le granit, trois gerbes de fleurs ont été déposées devant le Mémorial et une minute de silence a été observée.Dernier maquisard survivant, Roland Thomas et un élève du lycée de Mirecourt ont lu ensuite un émouvant poème, « L’Appel », écrit par Denise Clairouin, morte en déportation à Ravensbrück en 1944.La cérémonie s’achevait par la lecture d’un second poème, « L’impératrice a des cors aux pieds ». ]► [ Moment de recueillement samedi soir au monument aux morts où un vibrant hommage a été rendu par Anny Thouvenin, adjoint au maire à La Vôge-les-Bains, à tous les déportés disparus dans les camps nazis, et en particulier aux maquisards de Grandrupt-de-Bains, dont la mémoire venait d’être évoquée auparavant au Mémorial à Grandrupt.Elle a remercié Roland Thomas, dernier survivant du Maquis, pour sa présence et son implication dans le devoir de mémoire auprès des jeunes générations. « C’est pour mes camarades que je fais tout cela. Les noms de quatre d’entre eux sont sur ce monument. J’étais avec eux et je n’ai rien pu faire pour eux », a-t-il souligné.Après le Chant des partisans, interprété par les musiciens de la Balnéenne/Harmonie du Val-de-Vôge, et reprise par les jeunes sapeurs-pompiers, une gerbe de fleurs a été déposée devant le monument aux morts.Suivait le message commun des associations d’anciens déportés, internés et familles de disparus lu par Florence Bénédic, première adjointe.