Photo / Vie locale

Nouvelles du front

► Admirateur de Chaunu dont on peut, chaque jour, apprécier les dessins dans le journal "Ouest-France", je ne résiste pas à l'envie, malgré (ou en raison du) le contexte actuel, de publier celui-ci, on ne peut plus prémonitoire.
D’ailleurs, je devrais dire les fronts : intérieur d'abord, extérieur ensuite, puis tous ceux que ces tragiques événements nous font plus ou moins oublier provisoirement : l'emploi, le chômage, la dette, le pouvoir d'achat. Je ne parle évidemment pas de celui des élections...

► La France en guerre, contre le terrorisme ?Est-ce le bon vocabulaire ? Une historienne, Jenny Raflik, historienne à l'Université de Cergy-Pontoise se (nous) pose la question (O-F du 19-11-2015).• Constat : une inflexion, depuis les années 80, « à faire du terrorisme une question de défense et non plus de police ».
* avantages
- mobilisation de la Nation facilitée,
- justification de mesures d'exception,
- utilisation de l'armée dans des opération de sécurité intérieure,
- assistance mutuelle des pays membres de l'Alliance en cas d'attaque.
* dangers
- faire du criminel un combattant,
- accéder à cette revendication des terroristes de tous temps,
- cesser de traiter ces terroristes autrement que comme des criminels classiques,
- finir par considérer ces assassins comme des acteurs politiquement légitimes,
- la guerre étant généralement reconnue comme l'apanage des États, peut-on « faire la guerre à Daech » sans le reconnaitre comme État ?• Conclusion : elle nous invite à changer de vocabulaire, comme l'aurait fait, selon elle, l'administration Obama.

Vous devez être connecté

Publier