marienord a partagé une photo de Vauvillers (70)
Hommage à un martyr
Cela ne va pas être aisé et il faudra une sacrée dose de volonté quand on voit que certains des impliqués (fussent-ils mineurs et peut-être pas conscients de leur acte vénal mais au final criminel) qui ont livré le malheureux professeur d’Histoire au couteau du tueur viennent d’être relâchés.
On remarquera aussi la promptitude des recours contre la fermeture de mosquées un peu trop "militantes". On peut aussi subodorer sans trop se tromper que les expulsions souhaitées et autres mesures envisagées par le Ministre de l'Intérieur notamment n’iront pas à la même vitesse.On n’est évidemment pas obligé d’adhérer, puisqu’il s'agit de lui (discours prononcé ce lundi 18 octobre) aux thèses de Robert Ménard, ancien Président de "Reporters sans frontières" quelque peu égaré depuis aux frontières justement du R N ("Charlie Hebdo" vient de le lui rappeler) mais force est d’admettre qu’il n’a pas nécessairement tort devant la prolifération de ces crimes islamistes et qu’il est manifestement urgent de combattre cet islamisme d'égorgeurs.
Va-t-on devoir ériger aussi, comme le suggère Chaunu, à côté de noms de nos morts du "temps de guerre" gravés dans le marbre, des monuments dédiés à des enseignants chargés de l'instruction ainsi que de l'éducation de nos enfants ?En attendant et puisque le cercueil, porté par des Gardes républicains, arrive aux accents de
https://youtu.be/FKt9sd8VQLQ
; je citerai aussi, pour faire bonne mesure :
- le texte de Jaurès « Aux instituteurs et institutrices »
- le poème de Gauvain Sers "Parait qu'on s'habitue"
- la lettre qu’Albert Camus a écrite à son instituteur Louis Germain, le jour où il a reçu le prix Nobel de littérature. Ce dernier a été pour l’auteur de La Peste un prescripteur. C’est avec lui qu’il a notamment préparé le concours des bourses pour les collèges et lycées, entre 1918 et 1923.
- le discours du Président de la République
(modifié le 23-10-2020)