(In)sécurité globale

J'avais l'intention de me lancer dans une litanie de considérations diverses et variées sur cette semaine lamentable, à maints égards, pour nos Gouvernants, mais les circonstances ne s'y prêtant pas vraiment et les médias déversant en continu ou presque leur flot de (pour la plupart) mauvaises nouvelles, je me dis qu'un bon dessin vaut mieux qu'un long discours.« Quand la bêtise gouverne, l'intelligence devient un délit » (Henry de Montherlant) : qu'y a-t’il, pourtant, d'autre de mieux que Chaunu pour croquer, en deux temps trois mouvements, un "quarteron" (au sens de Romain Rolland-1916 puisque lui parlait de politiciens alors que De Gaulle fustigeait quatre généraux) de quelques élites ambitieuses (surtout pour elles, quoiqu'elles disent), entêtées et au sommet de leur art inégalé de se mettre toutes seules dans la mouise.Ceux qui appellent (quelques fois) à l'Union nationale, ce sont ceux-là mêmes qui la sapent (fréquemment) et oui, c'est bien l'insécurité (au même titre que toutes les crises maintes fois énumérées) qui devient globale pour les Français... du moins et comme toujours les moins favorisés.Leur cerveau carrément lobotomisé peine à se souvenir des (vrais) "Gilets jaunes" et ces éminents (?) Hommes d’État s'évertuent inlassablement, en ajoutant toujours une crise à celles que nous ne connaissons que trop, à s'arroger un pouvoir qu'on peut, progressivement mais sûrement, qualifier d'excessif... ce qui ne saurait durer.Au mot « disruptif » de sa campagne déjà pas très rassurant au point qu'on aurait dû s'en méfier, Macron se veut aujourd'hui « restrictif » et « dissuasif » en matière de ski à l'étranger comme en Suisse, Autriche ou encore Espagne par exemple. Pas forcément des "péchés capitaux" me direz-vous mais assurément encore une communication foireuse qui risque de "renfrogner" 7 à 8 % de nos « Gaulois réfractaires ».
(modifié le 02-12-2020)