marienord a partagé une photo de Vauvillers (70)
« I have a dream »
► Une certaine prémonition [ Tout commence à l'école TOUT A COMMENCÉ LÀ POUR MOI AUSSI mais ce n'est pas l'école de Les Voivres que Macron a choisie pour être interrogé par le "vétéran" de TF 1 J-P Pernaut. Il n'y en a plus. Allez ! Pour faire un peu d'humour dans ce monde de brutes, on pourrait solliciter notre Président pour honorer de sa présence l'hommage que nous rendrons, le 21 juin 2020, aux 7 tués du 11ème RACLH. Une occasion unique pour reconnaître que si « débâcle » il y a eu, l'heure est sans doute venue de réhabiliter les quelques « 100 000 soldats français qui furent tués en tentant de défendre héroïquement leur Pays contre les troupes allemandes en 1940 », malgré les impérities des gouvernants et des états-majors. ». ]
INSENSÉ, VOUS DIS-JE, D’AVOIR MÈME OSÉ LE PENSER► L’interview de Monsieur le Président de la République par Jean-Pierre Pernaut Dans un petit bourg, oui mais qui ne reflétait pas vraiment les très petites ruralités : « Boulangerie, pharmacie, médecins, boucheries : on a tout ici. Ce n'est pas un désert rural », lance une commerçante. Le président Emmanuel Macron se rend jeudi à Berd'huis village normand modèle épargné par la plupart des difficultés du monde rural. » (L’Obs 11-04-2018)Un Président qui a dû s’en rendre compte puisque, « et en même temps » que deux étapes à Strasbourg puis à Epinal ("européenitude" oblige et surtout prochaines élections), il s’était souvenu opportunément d’une réponse positive faite à une invitation du maire des Voivres et l’avait bel et bien fait "mettre en musique" puisqu'on en a eu la certitude aux environs du 11 avril. Enfin, il allait se trouver au cœur de la ruralité, pas chez des "ploucs" mais chez des "faiseux", « dans un village un peu excentré » selon les propres mots du maire, Michel Fournier.► L’interview d'Emmanuel Macron par Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel
Et puis est venu ce fameux entretien (dont je me permets de noter le lien afin que chacun constate qu’il commence tout de même par ces mots de Bourdin : « Monsieur le Président » : https://youtu.be/mt0as7x-kfs
chacun appréciera mais je trouve que ramener, à la suite de cette introduction, Jupiter quelque part à égalité avec ses compatriotes n’était pas forcément aussi irrespectueux que certains se sont empressés de le souligner.Ceci étant dit, là où je veux en venir en réalité, c’est au "marché", au deal, sorte de clause de revoyure, conclu en toute fin d’interview où le Emmanuel Macron accepte de renouveler - UN AN APRÈS - ce type d’entretien au travers de deux mots « chiche » et « banco » un peu brouillons certes dans l’euphorie de la conclusion mais tout de même clairement prononcés.
De ce fait, impossible de ne pas penser : si c’est possible, un an après, de renouveler l’exercice, pourquoi pas deux ans après aux Voivres?
DE PLUS EN PLUS FOU, NON ?► La visite du Chef de l’État aux Voivres
Après les propos élogieux émis lors de visite de la "Couveuse d’entreprises", puis l’adjectif dithyrambique « au centre #Odcvl LaMaisondici. Un moment inoubliable. », je me suis mis à imaginer – bêtement - , dans cette nuit passablement agitée, qu’entre deux des différents produits vosgiens mis en avant pour le diner du président aux Voivres tels que « du munster fermier, de l'andouille du Val d'Ajol, du pâté lorrain ou encore des tommes. Si les produits traditionnels sont à l'honneur, des produits plus originaux sont aussi mis sur la table du président, comme du pop-corn vosgien, du jambon cuit au foin ou encore de la truite fumée. » (Vosges Matin du 18-04), Michel Fournier aurait très bien pu glisser au Président : « A dans deux ans, le 21 juin 2020, pour l’inauguration de notre plaque commémorative ! » Et le Chef de l’État de lui répondre : « Chiche ! Banco ! »Tout s’est donc mélangé dans ma tête une bonne partie de la nuit. Tout se déroulait parfaitement bien. D’un coup d’avion, le Président arriverait à Mirecourt ou carrément aux Voivres en hélicoptère, y serait accueilli pour le début de la manifestation, assisterait à la messe puis inaugurerait la plaque en présence de la "Nouba" du 1er RT et d’un détachement du 11ème RACLH, ferait une belle allocution en hommage aux tués de la bataille de Les Voivres - et si possible de leurs familles si jamais on parvenait à en retrouver - en soulignant bien que la débâcle, n’avait pas eu le même sens pour tout le monde, saluerait les associations patriotiques, féliciterait les enfants de leur participation au devoir de mémoire et d’histoire. Et tout cela se terminerait par un vin d’honneur ou une sorte de cocktail dinatoire ou bien encore un repas vosgien (« à 50 % de bio » de manière à vérifier la volonté présidentielle exprimée deux ans plus tôt au fin fond du Moulin des Voivres et, pourquoi pas, quelques fraises et légumes de "La Massonne" mais aussi de "La Ferme Saint-Joseph"), histoire de remettre en avant nos spécialités locales.
LÁ, JE SUIS EN PLEIN DÉLIREToute la mécanique parfaitement huilée de ce rêve complétement fou se déroulait sans aucun accroc, me baignait dans une sorte de quiétude béate de satisfaction jusqu’au moment où, sur le matin, je fus tiré de mon " rêve politique" et en sursaut par la réalité qui me rappelait brusquement, en me ramenant les pieds sur terre, que pour atteindre cette "inaccessible étoile", il fallait d’abord que j’obtienne de la mairie de Les Voivres quelques documents exigés par le DMD (Délégué militaire départemental), condition qui, malgré mes demandes successives, n’était toujours pas remplie.