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Les Voivres
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« Le quinquennat de Macron est mort »

15 déc. 2018 Par jeannot88 Réagir
(Devant l'Opéra de Paris, les mêmes revendications concernant la tenue d'un référendum d'initiative citoyenne.GEOFFROY VAN DER HASSELT AFP or licensors)
Les imbéciles, ils n’ont toujours rien compris ! A grand renfort de déclarations, partisans de Macron (seul interlocuteur reconnu par les "Gilets jaunes") et administrations "ankylosées" attisent plutôt les colères. « Le quinquennat de Macron est mort » : et si Zemmour (RTL) avait raison ?
► « "Gilets jaunes" : le débat national proposé par Emmanuel Macron portera sur cinq thèmes L'Elysée a détaillé les questions qui doivent cadrer le débat, qui sera ouvert au public : "Comment mieux accompagner les Français dans leur vie quotidienne pour se déplacer, se chauffer, isoler leur logement ?" - "Comment faire évoluer le lien entre impôts, dépenses et services publics pour mieux répondre aux besoins des Français ?" - "Comment faire évoluer l'organisation de l'Etat et des autres collectivités publiques pour les rendre plus proches des Français et plus efficaces ?" - "Que signifie être citoyen aujourd'hui ? Comment faire évoluer la pratique de la démocratie et de la citoyenneté ?" - "Quelles sont les attentes et les inquiétudes des Français relatives à l'immigration, dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculée ?" » (Franceinfo 14-12-2018).
Voilà donc que l’Élysée veut cadrer un soi-disant débat national proposé par Macron : je pense que ce n’est pas près d’être accepté par les "Gilets jaunes" qui, toujours au cri de « Macron démission ! » poursuivent (quoique moins nombreux) leur révolte avec autant d’entêtement que met Macron à ne pas vouloir restaurer l’ISF. Au-delà des revendications économiques du départ (taxes), et un mot d'ordre qui semble être désormais être plus politique (institutions), la suppression de ce "fameux" Impôt Sur la Fortune reste bien la marque indélébile qui marque pour toujours Macron du sceau de l’infamie : Président des riches il est, Président des riches il restera.
► Malgré les montées au créneau successives des Président de l’Assemblée nationale, ministres, députés, voire chefs de partis et de syndicats (et même du Chef de l’État depuis l’étranger) invitant, incitant, intimant, ordonnant, visant à interdire ce cinquième samedi noir et en dépit, là encore d’un Acte V plus modéré, nous assistons à un double pourrissement : certes celui des "Gilets jaunes" souhaité vivement par l’État mais concomitamment, celui précisément de l’État (en état, c’est le cas de le dire, de décomposition bien avancé) qui risque, en tentant vainement ou hypocritement de « garder le cap » sur cette mer jaune agitée de la révolte des "gueux", de finir par entacher (effet pervers et inverse de celui recherché) la fin d’un quinquennat à des années-lumière de ce qu’il avait soulevé comme espoir pour certains.
Sans doute dans leur rôle (tardif) face à « ceux qui ne sont rien » mais qui se rebiffent tant le mépris de ces dirigeants a été, est encore et sera encore plus grand pour peu que le mouvement cesse faute de combattants, plutôt que d’occuper tous les médias, ces gouvernants à l'orgueil démesuré devraient avoir honte (mais elle ne les étouffe pas) d’avoir tant spolié, négligé, écrasé, asservi le Peuple à leur profit de gens de pouvoir aux privilèges colossaux et forcément inadmissibles. Elle est belle la République exemplaire !
Sans doute aussi, souhaitent-ils reprendre en main fermement ces "révoltés du Pays" pour éloigner le spectre d’un dégagisme que Macron - premier "Gilet jaune" aurait--il été dit - connait bien pour l’avoir appliqué à beaucoup des vieux chevaux de retour de la politique en 2017.
Dans ma grande naïveté, je veux bien encore entendre Macron quand il prétend dans son dernier discours « Notre seule bataille, c’est pour la France » mais il ne doit pas en faire trop en ajoutant « Mon seul souci, c’est vous ; mon seul combat, c’est pour vous.» tant cela finit par sonner faux et il a, hélas, largement prouvé le contraire en 18 mois.
► Castaner, le « premier flic de France », tout auréolé de son apparente et relative victoire du 8 décembre dernier et de celle toute récente sur le terroriste de Strasbourg, espérant discréditer les "Gilets jaunes", y est allé aussi de son couplet :
« Mais le ministre l'Intérieur ne cache pas son agacement à l'idée de revivre un nouveau week-end comparable aux derniers, avec des affrontements partout en France : "Je préférerais que les forces de l'ordre soient en train de faire leur vrai métier, c'est à dire poursuivre des criminels ou diminuer le risque terroriste, plutôt que de sécuriser des ronds-points ou quelques milliers de personnes mobilisent énormément de forces."
"Il y a un acte V, parait-il, des gilets jaunes demain à Paris" poursuit-il, "moi je préférerais un acte de responsabilité, pour nos forces de l'ordre, pour nos commerçants, pour notre économie."
Christophe Castaner a également estimé que sans les gilets jaunes, les auteurs de violences ne seraient rien. "Ils ont fait vivre un coucou, celui de la violence des ultras de droite ou de gauche, celui des voleurs, des casseurs qui profitent de la manifestation pour se livrer au cassage tel qu'on l'a vu." Et de conclure : "Je crois, aujourd'hui, que les gilets jaunes le savent." » (BFM TV 14-12-2018)
C’est bien qu’il défende – après un summum d’incompétence - et prenne soin de ses troupes qui sont présentes sur le terrain, fatiguées ou non, pour faire - ce qui est bien la moindre des choses - leur métier mais, à en faire trop, il va se brûler les ailes qui lui poussent depuis peu. Je trouve que les "Gilets jaunes" ont un certain panache à persévérer à défendre leur cause et tout ce « peuple d’en bas », fatigué lui aussi, a bien du mérite à exprimer et à pérenniser une colère légitime qui provient, certes, du fond des temps. Macron n’en est pas seulement un dommage collatéral mais le boutefeu qui, par son mépris de classe, son arrogance, ses mots blessants, ses décisions injustes, a mis le feu aux poudres.
Plutôt que de pérorer à outrance devant les médias, il serait décent aussi de rendre hommage (pour le moins discret jusqu'à maintenant et c’est un euphémisme) aux 8 "Gilets jaunes" morts au service d’une cause qu’ils défendaient avec conviction. A ma connaissance – et je m’en réjouis fortement – les Forces de l’Ordre n’ont, jusqu’à maintenant, pas eu de tués dans leurs rangs.
► Alors que - fake new ou pas – " Capital" nous informe ce jour d’une mauvaise nouvelle : « La hausse du Smic de 100 euros reportée à juin » qui pourrait bien renforcer la rage déjà bien exacerbée par l’embrouillamini de la dernière allocution présidentielle (et des apparents renâclements pour la mettre maintenant en musique) de cette "jacquerie inédite", les promesses hâtives de Macron pour calmer la colère qui gronde semblent être bien difficiles à mettre en œuvre...
► Si la situation n’était pas aussi si tragique, ce dernier entrefilet pourrait prêter à sourire :
« Macron renonce à sa hausse de salaire de 64 euros par mois (et les ministres aussi)
Il s'agissait d'une hausse mécanique au 1er janvier 2019 due à la revalorisation des salaires des fonctionnaires.
La hausse n'aura pas lieu. En janvier 2019, les rémunérations du président de la République et des membres du gouvernement auraient dû augmenter de 0,4%, révèle "Capital" ce vendredi 14 décembre. En pleine période de contestation et de lutte pour un meilleur pouvoir d'achat, la hausse, quoiqu'assez minime, aurait sans doute fait polémique.
La revalorisation n'était pas à l'initiative du gouvernement, mais à la refonte des grilles indiciaires de la fonction publique. Dans le cadre du protocole "parcours professionnels, carrières et rémunérations", les traitements des fonctionnaires seront en effet augmentés de 0,3% à 0,6% au 1er janvier 2019.
Les salaires du président de la République et de ses ministres correspondent au plus haut échelon de la catégorisation des fonctionnaires, dit "hors échelle" et auraient donc dû bénéficier de cette revalorisation.
Contacté par "Capital", l’Élysée a fait savoir que la rémunération d'Emmanuel Macron resterait finalement stable, du fait d'une décision écrite de son directeur de cabinet envoyée au service comptable. Même réponse du côté de Matignon.
Actuellement, le président français gagne 15.140 euros mensuels, comme son premier ministre. Avec l'augmentation, il serait passé à 15.204 euros, soit 64 euros brut de mieux.
La rémunération actuelle correspond à une promesse de campagne de François Hollande, qui avait baissé son salaire de 30% peu après sa prise de fonction. Avant 2008 et le quinquennat Sarkozy, aucun texte précis ne fixait le traitement présidentiel. L'ancien président avait mis fin à cette opacité le fixant par décret. Il en avait à l'époque profité pour l'augmenter... de 172%. » (L'Obs Il y a 13 heures)
OBSERVATION : Un Macron qui doit considérer qu’abandonnant l’augmentation (0.4%) de son salaire, il est logique que la revalorisation des pensions de retraite soit limitée à 0,3 % (pourquoi pas l’abandonner aussi ?). Fermez le ban !

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« Le quinquennat de Macron est mort »
jeannot88

L'auteur jeannot88 est l'auteur de ce message sur Les Voivres (Vosges) publié le samedi 15 décembre 2018 à 18h30.

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