A la question : « l’État joue-t-il encore son rôle dans l'aménagement du territoire ? » nos élites dirigeantes ont beau s’époumoner à dire le contraire, nous abreuver de "Com" accompagnée de « bien belles images », beaucoup de signes tendent à démontrer le contraire.
Même le journal "Ouest-France", plutôt un peu trop catho à mon goût, suffisamment complaisant à l'égard de Macron pour lui laisser un sursis afin de rénover (puisque « la France n'est pas réformable ») notre Pays, insuffisamment regardant sur les fautes d’orthographe dans ses articles, se met, à travers un "billet" de son directeur pour la Sarthe, à poser la bonne question.
Question qui devrait faire l'unanimité en Sarthe comme dans les Vosges. La réponse est clairement non tant la ruralité est maltraitée par les gens au pouvoir.
Je n'ai pas l'impression que cela doive changer. Le rapport Borloo, un temps l' "électricien" de l’Afrique, reconverti opportunément - après son échec coûteux - en sauveur des quartiers, ces autres « oubliés de la République » malgré des crédits colossaux pourtant déjà accordés avec les résultats que l'on sait, pourrait bien siphonner quelques milliards (on parle de 5) au détriment des ruralités sans pour autant parvenir à résoudre les problèmes de ces banlieues que le bonimenteur alors Ministre de la Ville n'a pas su (comme d'autres avant et après), à l'époque, solutionner.
Dans les deux cas, au regard des fonds déjà engloutis sans vraiment y déceler un résultat, je crains fort que ni les unes ni les autres en sortent, à « égalité » et véritablement gagnantes.
Une question qui devrait plaire à l'AMRF et à son Vice-Président Michel Fournier, Président des maires ruraux des Vosges. Dopé, à juste titre, par la venue du Chef de l’État au bout du bout du Moulin des Voivres, il ne va sans doute pas perdre son opiniâtreté et sa verve habituelle pour poursuivre la défense de ses projets et les mener, autant que faire se peut, à leur concrétisation.