Ancienne malterie et ancienne brasserie Motte-Cordonnier

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Reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale sur des plans de l'architecte Marcel Forest, spécialisé dans la construction d'édifices industriels, le corps de bâtiment principal de l'usine Motte-Cordonnier a été inauguré en 1923. Emblème de cette société, il a été édifié en brique à décor alterné de laitier et accolé d'une tour centrale d'escalier, rectangulaire, inspiré des beffrois du Nord, entouré d'un domaine...  suite

Reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale sur des plans de l'architecte Marcel Forest, spécialisé dans la construction d'édifices industriels, le corps de bâtiment principal de l'usine Motte-Cordonnier a été inauguré en 1923. Emblème de cette société, il a été édifié en brique à décor alterné de laitier et accolé d'une tour centrale d'escalier, rectangulaire, inspiré des beffrois du Nord, entouré d'un domaine industriel de huit hectares. Jusqu'en 1965, la brasserie Motte-Cordonnier, qui travaillait la bière en fermentation basse, réalisait l'opération de maltage sur place ; les orges, qui arrivaient par péniches, étaient stockées dans les greniers ; le malt, produit à raison de 650 tonnes par mois, était acheminé, concassé et versé à l'étage supérieur, dans une salle dite de meunerie, puis il redescendait dans les chaudières à moût, et, delà, dans la salle de brassage, où se trouvent les deux grandes chaudières protégées en cuivre rouge, l'une de 400 hl et l'autre de 260 hl, chauffées par serpentins. Le mélange était stérilisé, houblonné, ensemencé de levure, fermenté, filtré et stocké. L'usine d'Armentières, après une série de restructurations, a cessé de brasser en 1993. Elle sert depuis de centre de conditionnement et de distribution pour un groupe industriel belge.

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