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Le journal l'UNION du 23 février 2012
Sinon, leur demande d'explication et d'informations concernant le prix de l'eau et de l'assainissement est restée dans des eaux troubles. Même si le premier élu local n'a pas refusé un dialogue… de sourds. Pour parodier le sketch de Thierry Le Luron et Pierre Desproges : « Vous avez vos questions, j'ai mes réponses… »
Cependant, et c'est déjà une sacrée avancée, les Barentonais et Barentonaises intéressés par le prix de l'eau et le coût de l'assainissement, vont pouvoir - pour ceux qui en ont la possibilité - venir lundi prochain à la mairie, pour 14 heures. Là, le maire a promis d'apporter documents et explications concernant le prix de l'assainissement.
Et ce coût de l'eau qui place Barenton à un taux supérieur à celui de Laon. « Avant, Barenton était une commune où il faisait bon vivre, explique l'une des dépositaires de la lettre ouverte au maire, mais depuis plusieurs années, nous voyons la commune prendre un chemin particulier, et cela sans explication ! »Situation délicate de certains habitants
Dans la lettre ouverte remise à l'élu dans sa mairie, le groupe reprend une demande déjà évoquée lors de la remise de la pétition à la mi-décembre. Où 160 foyers (dont au minium 300 personnes, soit bien plus que la moitié des habitants de la commune) ont adhéré à cette démarche.
« Vous nous aviez promis de faire votre possible pour réétudier la situation du coût de l'assainissement lors de la remise, promesse parue dans les journaux qui étaient présents ce soir-là. Mais aussi de nous apporter des réponses et proposition ou des solutions, aux revendications dans le cadre de notre pétition. Et, enfin, de programmer une réunion publique en urgence pour fournir les informations à l'ensemble de la population. Or, deux mois après, rien n'a été fait alors que vous vous étiez engagés sur quinze jours ! »
Lundi soir, outre la phrase sur les vœux, la dizaine de personnes a quand même obtenu un chiffre : 2, 509 millions d'euros TTC, le prix consacré à l'assainissement, mais n'a obtenu que partiellement le pourquoi de la solution choisie, celui de la fonte. Au grand dam de son principal opposant, Bernard Kit.
« Ce n'était pas la solution la plus chère », a rétorqué le premier adjoint, présent lui aussi lors de la remise de la lettre ouverte.
« Le problème est que les factures se suivent et certains ont déjà été obligés de tirer sur la cagnotte, explique l'un des protagonistes, et nous avons l'impression que vous n'avez pas du tout tenu compte des situations parfois délicates de certaines personnes dans la commune ! »
Les prochaines municipales s'annoncent animées.
Stéphane MASSÉ
smasse@journal-lunion.fr