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Couzon-au-Mont-d'Or
Actualité / Message

Les (dé)rives de saône

29 sept. 2012 Par tourterelle Réagir
Le Grand Lyon ne connaît pas la crise… Les (dé)rives de Saône
Mais non, nous ne rêvons pas!
Je ne sais pas encore, si on doit se réjouir, s’indigner, se révolter, être consterné, ou tout à la fois.
Se réjouir, car depuis quelques années, le « Grand Lyon » redécouvre enfin ce qu’il y a de « Grand », en tant qu’espaces de vie, autour de « Lyon ». Il le redécouvre(chouette !), veut l’embellir(tant mieux), l’utiliser(pourquoi pas) et encore que…l’agrandir(dommage), en nous laissant entendre que c’est pour nous, citoyens, habitants et surtout, comme il le cite(cf : progrès de mardi 17 janvier 2012, page26) redonner une identité à ces lieux qui apparemment, n’en avaient pas. Mais, en avaient-ils besoin?
Certes, il y a des endroits qui vont je le pense, trouver un nouveau souffle, un nouveau visage, plus tape à l’œil, plus agréable!? et à priori plus utile, mais ce n’est pas sans contre partie…
L’indignation et c’est bien de cela qu’il s’agit, pour moi Couzonnaise et heureuse de l’être, me voilà indignée.
Quinze ans que j’arpente les monts d’or et les berges, de longs en larges et en travers(et oui!aussi). Quinze ans que je respires le bonheur d’avoir sous les yeux, sous mes pieds, des espaces quasi naturels, en tout cas pour être aussi près d’une ville, aussi grande, que Lyon. Des espaces où souffle un vent de liberté, où la nature et les animaux côtoient l’homme, s’en accommodent. Au point qu’il n’était pas rare jusqu’ici, de voir autour des tables des guinguettes(qui n’ont malheureusement plus rien a voir avec cette appellation, puisque hélas, on y danse plus) de voir donc des canards, des cygnes, des lapins de garennes, et oui, venir quémander un bout de pain, ceci sans parler des ragondins, plus timides. Quinze ans, sans ombres au tableau sauf…, non, ce n’est pas le train (pour qui connaît), mais…la passerelle de Couzon!
Cette fameuse passerelle empruntée chaque jour à double sens, par des centaines d’autos, piétons, vélos.
Qui, en là traversant, n’a pas eu au moins une fois, chaud aux oreilles ou froid dans le dos?
Une passerelle trop étroite, où les voitures sont obligées de manœuvrer pour se croiser et les piétons (dont nos enfants) contraints alors de se plaquer contre la rambarde pour ne pas se faire écraser. Trente ans au moins que les communes de Couzon et Rochetaillé en réclament une autre ou un élargissement de celle-ci, dont la vétusté demande un entretien et des réparations régulières, qui au bout du compte en aurait payé une nouvelle. Mais la réponse, toujours la même : pas de budget !
Et nous voilà au cœur du sujet. Pas d’argent pour la passerelle, mais pour agrémenter un lieu ou personne ne demandait rien, l’argent on le trouve, et en l’occurrence le notre , le votre, il y de quoi être révolté.
La révolte! Pour en revenir à mes moutons, tout le monde aujourd’hui le sait, l’entend, le constate, le Grand Lyon qui réaménage nos espaces, a donc décidé d’investir dans les bords de Saône. Notamment ceux de Rochetaillé et Fontaines, ensuite viendront Albigny et Neuville. Pour l’heure et d’après le projet, il semblerait que tout soit étudié pour faire du beau, au détriment de la faune, des caprices de la nature et j’en ai peur, de la sécurité, même si les auteurs de ce projet, disent la prendre en considération. Quand je vois aujourd’hui le bord des berges en train d’être transformé en pentes abrupt de pierres, si un enfant ou qui que ce soit venait à glisser, il serait emporté par le courant, avec l’impossibilité de remonter. C’était bien plus sûr et chaleureux avant, espérons qu’ils sécurisent le lieu. J’avoue être inquiète pour la suite…faire travailler des artistes je trouve cela très bien, sauf qu’ici il n’y en aura que trois dont un qui réalise les deux tiers (plutôt bien infiltré celui là). Sept œuvres d’art contemporain viendront agrémenter ces espaces pour un montant total, tenez vous bien de 892 000 euros. Non non, il n’y a pas un zéro de trop, ceci juste pour les œuvres : un escalier de 8 m de haut perché au dessus de l’eau, histoire d’avoir une autre vision du paysage 13 0000 euros une météorite de 2m75 de hauteur 40 0000euros, ce n’est même pas une vrai, pourtant à ce prix on aurait pu le penser) un arbre qui portera des poissons tels des mobiles 80 000 euros des cheminées de 55cm à 1m40 65 000euros pour rappeler l’usine de Collonges, super ! des souches 40 000euros et des nœuds(27000euros). Mais ce n’est pas grand chose puisque la totalité du projet va paraît-il, coûter la bagatelle de 6 000 000 euros,sans compter l'entretien.
Ce n’est pas la crise pour tout le monde!
Merci à Madame Nadine Gelas, vice présidente du Grand Lyon, et à tous les responsables des budgets, qui restent sourds aux demandes vraiment utiles des habitants de nos communes. On voit bien qu’ils ne sont pas concernés par nos problèmes, l’essentiel pour eux, étant semble t-il, de faire avant tout du paraître.
De quoi être consterné!
Florence
tourterelle

L'auteur tourterelle est l'auteur de ce message sur Couzon-au-Mont-d'Or (Rhône) publié le samedi 29 septembre 2012 à 14h16.

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