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L’honneur perdu du prélat et du ministre
Présomption d’innocence soit, mais pour les enfants d’alors ? Point. Seule consolation, si je puis dire, c’est que si à l’époque leurs appels - probablement "muets" quand ils ont été agressés - sont restés vains, on peut espérer que celui de Barbarin le restera aussi. Honte à ce pape qui cumule de très gros faux-pas depuis son élection et même s’il est dans son rôle (?) de protéger l’institution qu’est l’Eglise, je pense que, comme le dit Barbarin lui-même mais plutôt à son propre profit : « qu’il est temps qu’une page se tourne » et que, par conséquent, l’omerta qui y règne cesse dans les meilleurs délais. A voir la tournure que prennent les événements, nous n’y sommes pas encore !Du coup et moyennant un raccourci quelque peu hasardeux mais pas si insensé que cela, face à cette couverture d’un subordonné par son chef qui, dans de nombreux exemples est souvent honorable mais ce n’est pas le cas ici, je me mets à penser aux pathétiques interventions, dans l’hémicycle et devant le Sénat, de Castaner, le Benalla 2 et « maillon faible » de Macron tant il est protégé (reste à savoir combien de temps), qui se défaussant lâchement sur d’autres (ir)responsables et provoquant assez lamentablement une grande lessive à la Préfecture de Police, se révèle (on s’en doutait un peu) être en dessous de tout.
Après l’avoir entendu, à l’occasion de ses différentes fonctions, prétendre, comme d’autres à commencer par Macron et Philippe, tout assumer, je me dis que nous avons beaucoup de souci à nous faire quant au pilotage de la France. L’honneur (s’il en a encore) d’un Castaner – n’assumant finalement rien - eût été de démissionner, lui aussi, et sans attendre qu’il soit repêché (comme un Barbarin par le pape) par son grand ami le Président. A moins que le pourrissement du mouvement des Gilets jaunes soit, effectivement, quel qu’en soit le prix (ce qui n’est pas à exclure et, somme toute assez tragiquement réussi), la consigne à suivre impérativement, d’autres que lui, moins protégés, auraient - vu la calamiteuse conduite des opérations depuis le 17 novembre dernier – été dessaisis depuis longtemps de leur fonction.Sans compter qu’ils sont devenus fous ! Aux violences intolérables de ces 4 mois de démence, préférant une option sécuritaire à une réponse sociale, voilà que nos Gouvernants qu’il faut absolument tenir pour responsables (personne ne le dit assez mais ils ont voulu le pouvoir et ils sont aux manettes d’un Pays qu’ils ont contribué à "bordéliser") de cette situation catastrophique pour beaucoup, font appel à l’armée.
Policiers face à des Français qu’ils sont plutôt censés protéger, militaires - dont ce n’est pas le métier - en guise de "pot de fleurs" devant tel ou tel bâtiment et/ou monument, potentiellement face, eux-aussi, au peuple français. Certes, promis juré, ils ne feront pas du maintien de l’ordre, mais comment réagiront-ils s’ils sont attaqués ? Auront-ils, comme nous au Liban en 1985, la consigne implicite de ne pas riposter et préférer coûte que coûte - au prix de notre vie puisqu'il nous a été "fortement suggéré" de ne pas utiliser notre arme - la diplomatie ? Ou alors auront-ils armes et chargeurs plombés comme en 1987 à la Garde aux frontières du côté de Longwy et de Forbach ? Cette escalade insensée (servilement approuvée par Bayrou en mal un peu trop évident d’un poste de Premier-Ministre pendant le débat de mercredi soir sur BFMTV), accompagnée de lois jugées liberticides, d’un "Grand débat" (dézingué ces jours-ci par Jouanno) aux résultats bien trop tardifs, non seulement fait peur (c’est le but, me direz-vous) mais ne présage rien de bon et fait craindre le pire que serait, par exemple, une bavure. Qui seraient alors les « assassins » ?