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Message › Bridgestone : le bourreau de Béthune

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Le patron a tout compris
► A voir l'excellent dessin (comme toujours) de Chaunu, je constate qu'à défaut d'avoir lu la fin de mon commentaire de "LES VOIVRES 88240 - 12 Septembre 2020", Jadot (patron de plus en plus chahuté) a au moins entendu le message de sa compagne Saporta sur RMC.
► Etrangement et sans aucune idée de manœuvre, les circonstances font qu’au moment où je suis sur le point de rédiger cette page, le film programmé sur "Arte" ce dimanche soir, "L’Ivresse du Pouvoir", nous ramène aux "Verts" et à leur égérie du moment, l’ex-juge Eva Joly, alors candidate à la Présidentielle de 2012.« Claude Chabrol y dirige Isabelle Huppert. Celle-ci incarne Jeanne Charmant Killman, une juge d'instruction chargée de démêler une complexe affaire de concussion et de détournements de fonds mettant en cause le président d'un important groupe industriel. Elle s'aperçoit que plus elle avance dans ses investigations, plus son pouvoir s'accroît. Mais au même moment, et pour les mêmes raisons, sa vie privée se fragilise.
Si le film ne fait pas directement référence à l'affaire Elf, il est aisé de faire des parallèles entre "L'Ivresse du Pouvoir" et ce vaste scandale financier et politique qui a éclaté en 1994 et révélé un important réseau de corruption impliquant des hommes politiques et des grands patrons. Ainsi, le personnage d'Isabelle Huppert s'appelle Jeanne Charmant, nom qui apparaît comme un clin d’œil à Eva Joly, la juge d'instruction en charge du dossier Elf. Le ministre Roland Dumas, impliqué dans l'affaire, est interprété par …Roger Dumas, tandis que Philippe Duclos joue un dénommé Holéo, terme qui évoque le secteur d'activité de la société Elf. Enfin, difficile de ne pas remarquer la ressemblance physique entre François Berléand et Loïk Le Floch-Prigent, l'ancien PDG de l'entreprise pétrolière. »Eva Joly en a fait trembler plus d’un alors qu’elle était juge d’instruction, carrière qu’elle termine en 2002. Elle rejoindra "Les Verts" en 2008. Devenue députée européenne, elle relèvera un nouveau défi en remportant les primaires écologistes, puis sera la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle de 2012. ("Elle")Du coup, revoir le film m’ayant sans doute apaisé et parce qu’elle a été considérée par les Français comme la candidate aux présidentielles de 2012 « la plus sincère 65 % », « honnête et compétente 84 % » et « efficace dans les causes qu’elle défend 79% » ("Le Monde"), je me décide à ne pas trop "tirer sur l’ambulance".Je me mets donc à penser que dans un monde idéal point ne serait besoin d’un parti écologiste - je devrais écrire six partis [ outre Europe-Ecologie Les Verts (EELV), l'Alliance écologiste indépendante (AEI), le Mouvement des progressistes, Cap21, Génération écologie et Générations ] : autant donner raison à Pascal Perrineau, politologue et professeur des Universités à Sciences Po, quand il porte un regard sévère sur un mouvement politique qui doit encore, selon lui, « acquérir son brevet de gouvernabilité » (L"Express" - 20-08-2020) - mais que, citoyens comme les partis les représentant, devraient tous l’être... sans que, justement, la représentation "Ecolo" actuelle ne soit donc nécessaire.Résistant donc - difficilement - à l’envie de citer à nouveau les propos, navrants et archi-connus de tous, de certains de nos incorrigibles d’EELV , que je mettrai sur le compte de la fièvre de la victoire (qu’ils pourraient bien ne pas retrouver de sitôt), l’inexpérience de certains nouveaux élus ne mesurant pas la portée des ravages de mots mal contenus, une Com’ à coup sûr mal maitrisée, peut-être la chaleur de l’été ou pourquoi pas ce Covid-19 qui ne nous lâche pas, je retiendrai surtout la belle allocution de Prudhomme, le patron du Tour de France (pourvu qu’il ne soit pas déçu par des faits "médico-sportifs" répréhensibles, comme le laisse entendre une mauvaise rumeur) face au maire de Grenoble. J’ajouterai que j’en viendrais presque à partager les propos de Jadot répondant à un de ses amis(?) qui venait d’en remettre une couche : « Après les propos des maires écologistes de Lyon et de Bordeaux qualifiant le Tour de France de "machiste" et "polluant", Jacques Boutault, élu Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à Paris, a résumé sur Cnews la Grande Boucle à un spectacle de "types hyper dopés", destiné à des gens "qui restent dans leur canapé". Interrogé sur ces propos, Yannick Jadot se dit "fatigué de ces prises de parole" et de ce "mépris de classe", lundi 21 septembre sur franceinfo.
"Moi qui adore le Tour de France, j'étais sur place quand j'étais gamin, j'y allais, j'emmenais mes enfants et je le regarde régulièrement sur mon canapé, un peu avachi, je ne supporte pas ce mépris, réagit Yannick Jadot. "Je ne supporte pas cette façon d'insulter les Français, d'insulter les classes populaires. Il y a là un mépris de classe qui est absolument insupportable", déplore-t-il.
Le député européen EELV rappelle néanmoins que l'ambition de "l'extrême majorité" des écologistes est de "retrouver le fil d'une écologie qui rassemble". Pour lui, il faut "s'intéresser aux questions de sécurité, d'insécurité, aux questions du pacte républicain, aux questions des inégalités territoriales, tout ce qui traverse lourdement notre société, parce que je veux la transition écologique, parce que je sais qu'il faut rassembler les Français autour de ce beau projet.
Ce n'est pas en les insultant qu'on les rassemble, ce n'est pas en les méprisant qu'on les mobilise. »
Yannick Jadot, député européen EELV à "Franceinfo"> Yannick Jadot affirme que "l'écologie c'est magnifique" et qu'il "y a tellement d'ambitions, tellement d'énergies vitales dans notre société, que nous devons nous en inspirer et à notre tour inspirer la société". Il appelle sa famille politique à répondre "aux angoisses des Français, répondons à leurs besoins de protection tous azimuts, sur la sécurité, la santé, l'environnement, le social, mais ayons une écologie qui inspire plutôt qu'une écologie comme ça qui franchement repousse".